La permaculture au service du bien-être de la nature et des hommes

A l’heure où les consciences s’éveillent de plus en plus au sujet de la surconsommation, de l’agriculture intensive et des méthodes de culture polluantes qui favorisent l’épuisement des ressources naturelles et la destruction de la biodiversité, les biologistes et agriculteurs cherchent tant bien que mal des alternatives pour remédier à ces systèmes non raisonnés et peu durables.

Ensemble, découvrons un mode d’agriculture récent, qui séduit de plus en plus, aussi bien exploitable pour des potagers et jardins privés que des fermes de tailles moyennes : la permaculture.

Qu’est-ce que la permaculture ?

La notion de permaculture est apparue dans les années 70, lorsque ce nouveau mode d’agriculture a été élaboré. Le terme signifie plus concrètement « agriculture permanente » et représente une conception de l’agriculture plus durable, prenant en compte le bien-être de l’environnement et de l’Humain : en respectant une éthique, des principes et toute une stratégie pour cultiver de façon saine et viable.

Ce système nouveau a pour intention de vivre et cultiver de manière plus durable, dans le respect de la nature et de la biodiversité, en imitant le fonctionnement des écosystèmes naturels.

Comment fonctionne la permaculture ?

Comme nous disions auparavant, ce système d’agriculture repose sur une éthique particulière, et se doit de respecter différents principes pour exister.

L’éthique de la permaculture repose sur 3 piliers fondamentaux :

  • Le bien-être de la Terre, sous-entendu de la nature et l’environnement en général. En réalité, cela signifie qu’il faut être en harmonie avec celle-ci : l’observer, l’examiner, la comprendre. Par exemple, observer quels types d’insectes sont présents, quelles plantes poussent à quel endroit, quelle température convient aux types de plantations.

Prendre soin de la Terre est primordial dans un cycle de vie naturel, chaque espèce a un rôle à jouer et des fonctions qui lui sont propres. Prendre soin de la Terre et des sols est le fondement de toute agriculture autonome et durable.

  • Le bien-être des Humains car il coopère avec l’environnement : « quand les besoins des personnes sont satisfaits, la nature peut prospérer ». L’approche de la permaculture est de se pencher sur l’autosuffisance, la responsabilité personnelle et de favoriser les ressources renouvelables. Ce mode de culture est un mouvement humaniste qui a pour objectif d’améliorer la qualité de vie des hommes et femmes en les invitant à être attentifs à leurs choix de vie et de consommation (consommation plus ou moins durable…).
  • Le partage équitable : les périodes d’abondance doivent inciter et encourager à partager avec les autres. Cependant, il faut être capable de s’adapter et produire selon des besoins nécessaires, en fonction de l’évolution de la nature pour éviter le gaspillage. En d’autres termes, il faut limiter la consommation et la production, et partager le surplus : il s’agit d’un système d’auto-régulation.

La permaculture s’établit également sur 12 principes qui nous permettent d’adapter notre comportement à un environnement et d’appréhender un écosystème dans sa globalité. Voici les 12 principes permaculturels tirés de l’observation des systèmes naturels :

La permaculture est bien plus qu’un concept, c’est toute une philosophie. Ce mode d’agriculture d’adapte très facilement à différentes cultures, du petit potager à une ferme entière, alors si vous souhaitez participer à une culture plus responsable, en préservant la biodiversité et les écosystèmes, passez à la permaculture !

Cédric

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